Love... this socially accepted insanity!
Mon titre aurait pu aussi être "The Computer Porn".
L'intelligence de ce film, c'est de ne pas tomber dans les clichés de l'anticipation. Le monde à l'écran c'est le nôtre.. à quelques détails près, certes, mais ces détails sont si crédibles que nous ne serions pas perdus s'ils étaient réels. Un peu choqué, peut-être.
Alors voilà: comment est-ce qu'on aime un être intangible? Comment savoir si la machine a une âme et que ses réactions ne sont pas que les résultats d'une suite complexe d'algorithmes? Réponse: 8316 (oui, navrée, il faut avoir vu le film pour comprendre cette critique)
Le problème de ce film, c'est qu'il a été réalisé à Hollywood. Vu que l'histoire est déjà étrange, on n'allait pas en plus (SPOIL) proposer une fin audacieuse (END SPOIL. Vive le spoil). C'est passé à "ça" de devenir un chef-d'oeuvre. A "ça"!
Ha oui, et puis je chipote un peu mais y'a un problème avec l'option haut-parleur de Siri-Johansson. Pis l'écouteur qui change d'oreille, c'est tout bête, mais ça me froisse quand ça passe d'une oreille à une autre sans prévenir!
Ce film vaut vraiment le détour. Il a tendance à s'éparpiller dans de fausses références ultra-poussées-trop-intellectuelles, et c'est dommage. Cependant, le problème de fonds qu'il pose reste là (et plus que jamais d'actualité): à quel moment est-ce que notre relation au virtuelle devient un risque pour nos véritables relations sociales? Où est notre limite? (l'étranglement par chat mort, sûrement!)
Mention spéciale: heu... cf ci-dessus!