Une Série Z certes ratée, mais qui n’en reste pas moins un nanar mémorable et amusant !
Après avoir commencé le culturisme à l’age de 14 ans, Arnold Schwarzenegger a quitté son Autriche natale afin de tenter sa chance aux Etats-Unis. Quelques années après, il décroche son titre de « Monsieur Univers » à 20 ans et décroche par la même occasion (un peu plus tard) son premier rôle au cinéma, en tête d’affiche d’une Série Z digne de ce nom, à savoir Hercule à New York (1970). S’ennuyant depuis des siècles sur le mont Olympe, Hercule décide, contre l’avis de son père (Zeus), de se rendre aux Etats-Unis. Il découvre alors un pays qu’il ne soupçonnait guère, avec ses étranges coutumes et une façon de vivre qui lui était inconnu (entendez par là, que l’on a l’impression qu’il débarque d’une autre planète et passe pour un crétin pure et simple !). C’est en cela que le film est drôle, car en plus de se ridiculiser complètement, les acteurs (tous les acteurs, mais surtout Schwarzenegger) ne savent pas jouer et font dans la surenchère et les stéréotypes ! Basé sur un scénario totalement ridicule, improbable, grotesque et poussif, dans lequel les situations absurdes s’enchaînent à tour de bras (notamment Hercule se battant contre un grizzly de 400 kg) au grès d’une horrible B.O qui du début à la fin, n’aura de cesse de se répéter. Bien évidemment, si Schwarzenegger a obtenu ce rôle, ce n’est pas pour son jeu d’acteur mais pour sa carrure, une musculature imposante faisant de lui, l’incarnation parfaite d’Hercule (on s’amusera de constater les nombreuses séquences où il se retrouve obligé de se dévêtir afin de montrer en gros plan, ses biceps surdimensionnés, des situations souvent absurdes). Une Série Z certes ratée, mais qui n’en reste pas moins un nanar mémorable et amusant (pour la petite anecdote, il fut crédité sous le nom de Arnold Strong, plus facile à prononcer et fut même doublé pour la version américaine en raison de son accent autrichien).
(critique rédigée en 2009)
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