De retour de guerre, Hercule trouve sa bien aimée, Diane, inconsciente. D'après l'oracle Médée, la seule façon pour Hercule de la ramener à la vie est de trouver une pierre sacrée enfoui au plus profond de la Terre, dans le royaume d'Hadès. Il part donc à as recherche, accompagné de Télémaque et de Thésé, après avoir confié Diane au roi Lico. Mais il ignore que c'est ce même Lico qui a empoisonné Diane, et projette de la garder pour lui...
HERCULE CONTRE LES VAMPIRES est un Peplum mythologique qui fait partie des "Peplum d'horreur" réalisé par un des noms du cinéma italien : Mario Bava, qui s'est inspiré des films de la Hammer (quitte à reprendre Christopher Lee) et est un des premiers réalisateurs dans le genre du cinéma d'horreur macabre.
Le film en lui-même est pas mal, mais n'est pas ouf et fait partie des films de son temps qui n'ont pas super bien vieillit. L'histoire est correcte, sur une quête d'Hercule pour sauver sa bien aimée et la cité d'une malédiction en allant chercher un artefact magique dans le royaume des enfers.
L'histoire est correcte, mais sans plus, et avec des moments clichés, comme la romance entre Thésée et la fille du dieu des enfers.
Les personnages et acteurs sont corrects, avec Reg Park qui a la carrure d'Hercule, le super-héros qui sait tout faire, ainsi que le charismatique et sinistre Christopher Lee.
Le tout est malgré tout très vieillot, avec des scènes d'actions (bien que la scène finale est efficace) et des effets assez risibles, et quelques créatures risibles comme le monstre de pierre.
La mise en scène est correcte, et malgré le manque de budget, le réalisateur arrive à mettre en place une atmosphère sombre et bariolé donnant vie au royaume des enfers, ainsi que l'arrivée des zombies/vampires à la fin. Donc l'ambiance est réussi avec des tours de passe passe pour masquer le manque de budget.
Et la musique est digne des années 60.
Un Peplum Horreur correct.