Snowpiercer prend de la hauteur
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le 3 mars 2016
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Un S.O.S ouais ! Un Super Ouvrage Sous-notée, pourquoi High rise est il tant décrié ? Vulgaire copie verticale deTransperceneige ? Du cul du cul du cul ? Non mais attends quoi c'est pas du tout comme dans le bouquin quoi ! ( des bisous kenshy )
Tududu Petite interlude
High Rise est l'adaptation par Ben Wheatley d'un livre de J G. Ballard, I.G.H. Même si pour beaucoup c'est un parfait inconnu, il a tendance à me fasciner. Déjà, parce que sa vie a été adapté en film par Spielberg dans l'Empire du Soleil ET dans le même temps Madonna nomme une de ses chansons en référence à son premier roman : Drowned World. Livre qu'il a écrit d'ailleurs pendant ses deux semaines de congés payés. Toi tu parviens difficilement à remplacer une ampoule pendant ce laps de temps, lui il écrit un bouquin d'anticipation, à l'aise blaise.
Tout ça pour dire, si vous aimez la science fiction, Ballard mangez-en, tout est absolument génial.
Tududu Merci de votre attention
Déjà, qu'on arrête avec la constante comparaison avec Transperceneige, ce sont tous les deux des récits d'anticipation avec fond de lutte des classes, comme la Machine à explorer le temps ou Running Man. Mais la ressemblance s'arrête là, on ne suit pas l'histoire d'un pauvre qui veut péter la gueule au riche. Même la narration n'a rien à voir, si dans Transperceneige l'histoire était morcelée en niveau de jeu vidéo, nulle trace de ce genre de procédé ici.
C'est d'ailleurs cette narration si particulière qui est à la fois la force et la plus grande faiblesse de ce film, l'oncle Ben a souvent été conspué comme n'étant qu'un "tâcheron tous juste capable de réaliser des clips pour MTV" et si c'est en effet comme ça que sa carrière a commencé, ça ne m'avait jamais frappé jusque ici. Déjà, les petites fulgurences de montage psychédélique d'English Revolution allaient presque au limite du cinéma expérimental mais elles demeurent nécessaire voire indispensable au coté "culte" et presque avant-gardiste du film.
Dans High-rise, le paradoxe c'est que si on a pas lu le bouquin, la narration décousue peut perdre le spectateur non-avertie. Si on l'a lu, on peut se dire que merde, il manque des trucs et que le film n'arrive pas à retranscrire l'aura de folie, de violence et de sexe car l'un ne va pas sans l'autre d'après Sandra Bullock.
Pourtant, pourtant, il y a tant à retenir de ce film, plusieurs scènes sont pour moi déjà cultes. Toutes celle où apparait Luke Evans d'abord, absolument magistrale dans son interprétation du personnage complexe qu'est Richard Wilder. Cultes aussi par le montage que l'oncle Ben érige quasiment au rang d'art, sans oublier la photographie et la "patte" graphique du film. Tout rentre en symbiose et contribue à faire du film à la fois un ovni et une adaptation un peu libre mais grandiose d'I.G.H.
Créée
le 26 avr. 2016
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