La première demi-heure est une accumulation insupportable de clichés sur l'internat. Je passe parce que ce n'est pas très intéressant à lister et que j'imagine aisément que c'était un passage obligé pour la production.. Mais quand même, Lacoste qui rate sa ponction lombaire après trois années d'externats.. Faut pas charrier, les D3 les font déjà les yeux fermés (et si je ne dis pas de bêtises j'en ai même fait une en D1, alors)... Bon. De toute manière, pour tout l'or du monde, je ne me ferai ausculter par cette olibrius narcoleptique. 9/6 qu'il a comme tension. Sans blague.
Passer cette première demi-heure, le film devient enfin intéressant. La comparaison entre l'épisode de House qui passe sur les posts de l'hôpital et la réalité du quotidien dans le service de médecine interne de Raymond Poincaré est très bonne. La question de la fin de vie est soulevée intelligemment. C'est là que le film est très crédible. Et notamment sur les tensions qui peuvent exister entre les services (la réa et l'interne ici) et l'animosité entre internes que la fatigue fait naître.
Malheureusement les dix dernières minutes sont bâclées, il faut bien le dire. La question de la gestion des hôpitaux est évidemment importante et d'actualité mais elle est pliée en 2 minutes chrono. Bon... Et l'APHP, si elle est plus frappé dans certains secteur, n'est pas non plus la plus à peindre.
Bref film moyen avec un acteur qui n'a de crédible... que le nom.