Connu jusqu’à présent pour son travail sur Ghost in the Shell: Stand Alone Complex et Higashi no Eden, Kenji Kamiyama est de retour avec un nouveau long-métrage du nom de Hirune Hime, Rêves éveillés. Deux heures durant lesquelles le spectateur va osciller entre monde réel et imaginaire, mais également plonger lentement vers l’ennui.
Hirune Hime commence par une belle promesse. Un monde futuriste aux touches médiévales entièrement tourné vers le progrès automobile. Une société où si le roi a certes des intentions louables, il n’hésite cependant pas à mettre en oeuvre ses mesures de façon autoritaires en imposant par exemple à la population à acheter de nouvelles voitures où à abandonner la moto. Un background sombre et plutôt adulte qui laisse espérer de belles choses malgré une thématique pas forcément très originale. Ce monde du nom de Heartland est en fait le fruit de l’imagination de Kokoné Morikawa, une lycéenne ordinaire vivant avec son père dans la préfecture d’Okayama. Depuis quelque temps cette dernière fait d’étranges rêves, s’imaginant comme une princesse vivant à Heartland et emprisonnée pour usage de la sorcellerie. Lycéenne le jour, princesse et magicienne dans ses rêves, la jeune adolescente va s’embarquer dans une aventure mêlant de plus en plus intimement les deux univers au fur et à mesure qu’elle va chercher à aider son père, arrêté pour un prétendu vol d’invention.
Découvrez la critique complète sur JapanPop.fr