House and Freedom
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le 5 nov. 2020
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Je fus d'emblée séduit par ce film auquel dès les premières minutes je trouvai un fort et bienvenu parfum de réalisme, et puis...
Apparemment le mélange des genres à visée métaphorique est un procédé qui suffit à impressionner le chaland au mépris d'un minimum d'exigence: le film est mou, le côté fantastique est daté: il comporte qqs séquences "atmosphériques" intéressantes mais cet aspect n'est que très peu développé au profit d'autres séquences maladroites voire kitsch tant elles constituent une redite du vocabulaire du cinéma d'épouvante de ces 10 ou 20 dernières années: je me souviens par exemple du Amityville de 2005 où il y avait une séquence de ce genre, apparition fugitive et horrifique à la faveur d'une lueur vacillante, beaucoup mieux fichue et dotée d'un réel impact: le film valait ce qu'il valait mais la réalisation prenait son genre au sérieux en soignant ses effets et son atmosphère, ce qui n'est pas le cas de His house, ainsi l'épouvante n'y est pas et la tentative d'un propos plus large sur la condition des migrants etc est assez pauvre, manquant tout à fait d'impact, et faisant figure de simple prétexte à un film sans colonne vertébrale.
Une fois de plus "l'horreur" contemporaine se figure que résonner avec des thématiques contemporaines suffit à donner force et raison d'être à un film, sauf que non, l'intention est loin d'être suffisante, il faut aussi... faire un film, or là nous qu'une caméra fixe captant des séquences soit très convenues soit singulièrement vide de tension.
La fin s'étire impitoyablement en longueur vers un climax cliché avant une résolution d'une grande platitude, les fantômes du passé tout ça.
Il y avait clairement mieux à faire que du grand guignol, compte tenu du bagage horrifique supposé des protagonistes: bien que d'un genre autre mais cependant voisin par son thème l'imparfait Beasts of no nation m'a laissé une meilleure impression, par exemple.
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le 31 oct. 2020
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