Alexandre Arcady entraîne Belmondo dans ses propres bouses. Non, parce que quand je vois le palmarès du bonhomme (L'Union sacrée, K, Entre chiens et loups, Mariage mixte, bref trop de bouses, je pourrais continuer rien qu'avec ses derniers films), ça n'incite pas à la confiance. D'autant que Belmondo se fait vieux, que derrière il tournera Le Solitaire synonyme de fin de parcours pour et lui qui ira se recycler au théâtre.
Belmondo n'est pas un super-flic mais un super-voyou grimé en clown ou en petit vieux durant une heure. Et on doit subir ses déguisements, ses singeries, ses gesticulations pendant tout ce temps. J'espère qu'il s'est amusé à cabotiner autant parce que moi pas. Il est vite fatiguant à multiplier les travestissements.
Bon, après, il a son charisme, sa gouaille, sa décontraction qui font que Hold-up reste passable avec aussi une ou deux cascades effectuées par ses soins et quelques bons mots de Francis Veber.
- Suffit de peu de chose pour avoir l'air d'un con.
- Toi, il suffit d'un rien, c'est vrai.
Et on a beau être dans une comédie française avec Belmondo et Guy Marchand, faut quand même qu'il y ait une scène avec une nana à poil. En l'occurrence, Kim Cattrall, la future Samantha de Sex and the City.