Un homme d'affaires veut construire une énorme centrale nucléaire, mais le site sur lequel il projette les édifices semble lié à la mort du Christ, et tout ça est annonceur de la venue de l'Anté.
Bien qu'il ne soit qu'acteur, je soupçonne Kirk Douglas d'avoir tourné ce film pour avoir le même succès que son copain Gregory Peck avec La malédiction tourné un an plus tôt et qui reprend peu ou prou le même thème. Sauf que là il n'y a pas les moyens techniques de la Fox ni l’efficacité d'un Richard Donner mais la paresse d'un Alberto De Martino. Car il faut bien souvent lutter contre le sommeil tant il ne s'y passe guère de choses. Pour quelques morts réjouissantes (dans la façon de les filmer, je précise), combien de tunnels explicatifs sur la future venue de l'Antéchrist ? Avec le rôle du fils de Kirk Douglas joué par Simon Ward, qui s'appelle non seulement Angel, mais qui va avoir 33 ans... Et la présence de la charmante Agostina Belli qui joue un peu les utilités, sauf dans la dernière partie. Reste la présence de Kirk Douglas, qui semble croire ce qu'il joue, et dont je note qu'à plus de 60 ans, il était encore très bien conservé, puisqu'on a deux plans sur sa nudité intégrale.
A noter, et c'était courant dans les coproductions étrangères, que le film comporte deux fins, et je ne peux que recommander celle du montage américain, où ça fait boum, mais il n'en reste pas moins que Holocaust 2000 est tout à fait moyen, y compris la musique d'Ennio Morricone.