Holy Motors par Pom_Pom_Galli
Pas besoin d'être un bobo intello pour aimer ce film, comme le prétendent certains. Pour aimer Holy Motors, il suffit de savoir apprécier un film qui se détache de ce conformisme cinématographique qui touche 95% des films actuels, d'être sensible à la beauté des images, et d'être conscient du putain de talent de Leos Carax qui nous offre un film qui ne ressemble à rien de déjà existant, chose relativement rare après plus de 100 ans de cinéma. Pour aimer Holy Motors, il ne faut surtout pas le voir comme un seul et même film, avec un début, un milieu et une fin. Holy Motors, se regarde plutôt comme une succession de courts-métrages, séparés par des entractes pendant lesquels on assiste à la préparation de l'acteur principal pour son prochain rôle. Ces "court-métrages" sont très inégaux. Certains sont incompréhensibles, mais incroyablement beaux (la capture de mouvement, et la partie "M. Merde"), d'autres sont franchement réussi. Je peux comprendre que certains détestent ce film, tant il est atypique, mais on est obligé de saluer la réussite totale de Holy Motors, tant dans la réalisation, que dans l'écriture, la photo, les costumes, les décors et bien évidemment la performance d'acteur.