La chevalière du zodiaque
Réalisé un an après A Step Into The Dark, ce film présente de nombreuses similitudes avec son grand frère. De fait, il suit la même formule et a pour origine le même homme : Le producteur Wong Jing. Ce qui a poussé ce vétéran de l'industrie cinématographique Hong Kongaise à produire une série de films d'horreur assaisonné à la sauce locale n'est pas bien difficile à deviner. Wong a tout simplement noté l'immense succès de la série Japonaise des Ring dans toute l'Asie et a décidé de suivre le mouvement. Cette fois-ci, il a plutôt été bien inspiré puisque le résultat est plaisant, à défaut d'être aussi efficace que le modèle affiché.
Tout comme A Step Into The Dark, Horoscope pratique le mélange des genres via un mix de comédie, de romance et de fantastique. Toute la différence tient au dosage des ingrédients.
La catégorie romance est ici la plus délaissée. Et pour cause, puisque l'héroïne n'est pas du tout réceptive aux avances de son chevalier servant. Qui plus est, le personnage est assez caricatural et joué par un Chin Kar Lok bloqué dans les années 80.
La partie comédie est elle aussi en portion réduite. C'est surtout la famille de notre héroïne qui se charge du boulot. Production Wong Jing oblige, le niveau de l'humour n'est pas très élevé. Ça blague à coups de viagra et autres imbroglios basés sur le sexe, mais, l'avantage, c'est que ces interventions sont plutôt réduites et qu'elles n'interfèrent pas sur l'histoire principale.
Or donc, c'est le fantastique qui se récupère la part du lion. Ce qui s'avère étonnant pour un film de cette nature, c'est le traitement relativement sérieux qui en est fait. Le réalisateur prend son temps pour créer une ambiance, il soigne ses cadrages, fait monter la tension, reste concentré sur son histoire... Rare chez un film d'horreur à la HK.
Et si le film est loin de produire de frissons équivalent à son glorieux modèle (Ring donc), il parvient tout de même à faire gentiment frémir de temps en temps.
Mission accomplie !
