Des étudiantes américaines découvrent une réalité scabreuse que cache leur hôtel sibyllin.
Hostel : Chapitre II se concentre plutôt sur les raisons de la barbarie des bourreaux que les tristes victimes : on nous rappelle que c’est en fait un pur divertissement ; on les voit, captivés, enchérir sur les futurs martyrs au cours d’une partie de golf et accumuler les palinodies morales. On a droit à moins de bains de sang, au profit d’une atmosphère davantage étoffée en étant plus morbide. Je viens de constater l’antinomie entre le cadre miteux de la Slovaquie industrielle et la distinction des clients de cet horrible commerce. Il y a beaucoup d’humour absurde dans cette production, ce qui augure des instants pour reprendre son souffle. Le véritable coup de maître est d’avoir engagé deux interprètes de la série Desperate Housewives, majoritairement allègre, dans un tout autre registre. Néanmoins, l’œuvre oscille entre le gore gratuit et le sadisme raffiné. Bref, un métrage qui vous fera craindre de bourlinguer.
Âmes sensibles, veuillez vous abstenir de visionner ce film car, soyons clairs, toutes les exécutions sont intégralement répugnantes, mais la vivisection d’une verge l’est particulièrement.