Attention, cette critique est pleine de spoilers
D'après le synopsis du film, la vie est dure pour tout le monde et la journée semble recommencer inlassablement...
Je ne suis pas vraiment d'accord. L'hôtel abrite en cette journée particulière un poète sexagénaire logé gratuitement, ses deux fils de passage et deux jeunes femmes dont l'une connait une "peine de coeur". Le poète est hanté par l'idée de la mort, ce qui le conduit, entre deux siestes, à faire -lourdement- le joli coeur auprès des deux jeunes femmes sur le bord du lac. Il est tellement insistant que cela en devient gênant sauf pour les deux intéressées qui n'arrêtent pas de glousser et de trouver l'initiative "trop mignonne" ( 매우 귀여운maeu gwiyeoun) en le remerciant. Ses deux fils sont deux "dadais": l'un, en train de divorcer, n'ose pas l'avouer à son père tandis que l'autre, réalisateur, a peur des femmes...Je précise que les trois larrons n'arrêtent pas de se chercher et de s'endormir dans l'hôtel qui n'a pourtant rien de labyrinthique (tout comme certains spectateurs qui se découvrent narcoleptiques lors du visionnage du film...) .
Climax du film: une employée de l'hôtel demande un autographe au réalisateur qui lui signe après avoir hésité un court instant.
Quant aux jeunes femmes, l'une a été "plaquée" par son compagnon, l'autre considère que tous les hommes sont immatures sauf son mari (mais est il toujours de ce monde.... on l'ignore, c'est insoutenable...).
Tout ce petit monde va se croiser a bord du lac et dans le restaurant à proximité de l'hôtel sans oublier les toilettes...palpitant!
Contrairement à l'un des précédents films de HSS, Le jour d'après, que j'avais trouvé pas mal, j'ai trouvé que Hotel by the river relevait de l'anecdote.
Hotel the river est un film contemplatif dont je n'ai pas su discerner la grâce.
Il me semble que Takeshi que je salue au passage avait comparé le réalisateur à Rohmer...je vais peut être attendre un peu pour visionner des films de Rohmer, je ne suis visiblement pas prêt.
Ma note: 4/10