Second long métrage d'animation du cinéaste Genndy Tartakovsky (Samouraï Jack, Star Wars : Clone Wars), ce chapitre deux est écrit par Robert Smigel et Adam Sandler (Terminagolf, The Meyerowitz Stories) toujours producteur et qui prête sa voix à Dracula dans la V.O de cette production Sony Pictures Animation.
À la naissance de son petit-fils, mi-vampire, mi-humain, Dracula met tout en oeuvre pour qu'il hérite des crocs familiaux. Ce second volet transylvanien confirme la qualité de l'animation de se bestiaire de monstres mythiques, entre références cinématographiques et humour très Sandler.
Avec les voix originales d'Andy Samberg (Hot Rod, Brigsby Bear), Selena Gomez (Comme Cendrillon 2, A Rainy Day in New York), Kevin James (Hitch, expert en séduction, Les Mémoires d'un assassin international), David Spade (Police Academy 4, The Do-Over), Steve Buscemi (New York Stories, La Mort de Staline), Fran Drescher (La Fièvre du samedi soir, Santa's Slay), Dana Carvey (Coup double, Le Maître Du Déguisement), Jon Lovitz (Jumpin' Jack Flash, Joyeuse fête des mères), Mel Brooks (Les Producteurs, Dracula, mort et heureux de l'être) et en version française Kad Merad (Mais qui a tué Pamela Rose ?, Brillantissime), Virginie Efira (Le Siffleur, Le Grand Bain) et Alex Goude.
Bla, bla, bla !
Le comte Dracula évolue. Il consent au mariage de sa fille avec un humain et il est disposé à ce que son hôtel destiné aux monstres accepte également des êtres de chair et de sang. Heureux grand-papa, il a hâte que son petit-fils Dennis développe son caractère de vampire. Devant son comportement trop angélique et l'absence de crocs, Dracula décide de passer quelques jours avec Dennis, loin de ses parents. Un périple hors de la maison où Frank, Murray, Wayne, Griffin et Blobby lui promulgueront des cours pour faire peur et devenir un monstre.
A la Bat mobile !!?
Une suite sans surprise, à si, ils ont d'abord viré le doubleur officiel de Sandler, Serge Faliu pour Kad Merad ! Hôtel Transylvanie 2 fourmille de trouvailles visuelles et d'une bonne histoire cependant de nombreux gags tombent à plat dans la première heure mais tel le Phoenix, l'oeuvre se réveille dans ses vingt-cinq dernières minutes lors du cinquième aniversaire de Dennis avec l'arrivée en fanfare du dernier personnage, Vlad le prère de Dracula interprété par l'acteur et metteur en scène culte, Mel Brooks dans une V.O bien meilleur que la V.F. Certes on perd le charme et l’effet de surprise du premier épisode, même si on a grand plaisir de retrouver Dracula et ses copains avec le message sous-jacent sur l’ouverture d’esprit et la tolérance face aux autres.
Des humains !