Il parait que non, House ne serait pas une longue pub pour l'ecstasy. J'ignore d'où vient exactement cette folle rumeur et j'hésite encore quant à quel crédit lui apporter.
Sept jeunes japonaises aussi hystériques qu'inconscientes se voient piégées par un chat maléfique dans une maison hantée, jusque là tout va bien. Mais entre le choix des décors peints, des effets spéciaux à rendre Austin Power épileptique, la galerie de semi-figurants complètement grotesques et la bande son sortie de nulle part, ce que l'on attend au final ce n'est pas la prochaine scène « d'horreur »... Ce que l'on attend, ce qui nous tient en haleine c'est l'arrivée de la prochaine scène WTF, l'attaque de musique au synthé (haaaa le thème de Kung Fu !) ou le prochain fondu issu d'un autre âge.
House exerce sur nos cerveaux le même type de fascination que les lampes à lave ont sur les consommateurs de champis et de LSD : on se fait happer par les couleurs improbables et les collages absurdes. Autre analogie, je pense que les enfants en bas âge vivent une expérience similaire quand ils regardent les Teletubbies.
Alors toi aussi vient te faire violer les sens, viens affronter ce chef d'œuvre aux poussées kitchs aussi violentes qu'une rechute de palu ! Viens, t'as jamais rien vu de pareil, je suis prêt à parier !