Pourquoi misère faut-il que l'on décèle trop tard les tourments de celle qui souffre ? Le film se passe on ne sait où véritablement. Cela pourrait être sur une île grecque, sur la côte espagnole ou même aux Etats-Unis. Tout cela n'est que décor. Entre le paradis et l'enfer. Des longues plages blanches et ses alcools débilitants aux déchets plastiques et déchets humains. De toute façon le sujet est là, à l'intérieur. Si l'homme est un loup pour l'homme, il l'est d'autant plus pour la femme. Bien sûr il y a l'Alpha, le chef de meute celui qui commande la nuit d'horreur de son mégaphone vaporisant les jeunes esprits des jeux les plus fous et interdits face à la foule bruyante et à la fois ci muette. Bien sûr il y a aussi les loups suiveurs, les loups bruns ténébreux, la pire des races, ceux qui profitent de la couverture des leurs pour mordre lorsqu'ils voudront. Mais je veux penser particulièrement aux loups solitaires. Aussi, appelé loup blanc. Celui qui a été mis ou fait lui-même le pas de côté, allez savoir. Celui qui s'interroge sur le bien fondé de la meute alors qu'il y a bel et bien participé. Il sent. Il voit bien que les choses ne se passent pas comme elles le devraient. Il sait que ça ne va pas. Il est à chaque fois à rien de lui demander d'ailleurs. Il ne le fera pas.
Mais pourquoi misère faut-il qu'il décèle trop tard les tourments de celle qui souffre ? C'est une question qu'il pourra au moins partager avec les amis de celle-ci.