S'il y a bien quelque chose que l'on ne peut pas retirer à YAB, c'est son talent de prise de vues et sa capacité à localiser des spots somptueux. Bon.
En ce qui concerne le film, je ne sais que penser. Peut-être d'ailleurs qu'il n'y a rien à penser du tout. Comme le titre le décrit, c'est un catalogue des traits humains. S'il y a un peu de joie et de beauté, il y a surtout de la misère, de la peine, de la laideur et des cicatrices. C'est finalement assez représentatif de l'Humanité. YAB serait donc une sorte de misanthrope sponsorisé par les cosmétiques et l'Aérospatiale, branche hélicoptère.
Enfin, rassurons nous, le bilan carbone du film est équilibré (comme c'est inscrit en fin de générique, ça doit être vrai). Faudra tout de même m'expliquer tout ça... Genre, pour toute heure d'hélico, un arbre planté ?
Le seul point positif pour moi, c'est la découverte de Pepe Mujica, dont j'avais entendu le nom mais que je ne connaissais pas. Le film, m'a amené à creuser un peu plus et découvrir cet étonnant personnage.