C’est casse-gueule de vouloir pondre une suite à un film concept, surtout quand le scénario tient sur un timbre poste. Il aura juste suffit aux duo de réalisateurs de réappuyer sur le bouton Start de la caméra comme celui d’une console pour relancer la mécanique de morts et de destruction. Chev Chelios que l’on avait quitté bien mal en point, le corps collé contre le bitume revient d’entre les morts pour un second round après que les triades aient récupéré sa carcasse pour en prélever des organes comme on le ferai avec une voiture de sport pour ses pièces détachés, du coup le gaillard est maintenu en vie le temps d’effectuer des greffes pour une vieille tête de dragon sénile qui souhaite jouir d’une vie éternelle avec le coeur de l’homme qui a résisté au poison chinois le plus mortelle qui soit. Le tueur à gage se réveille à temps sur la table d’opération avant que les chirurgiens ne lui prélèvent son zgeg et c’est reparti à la chasse aux vipères pour récupérer son palpitant aux mains d’un Tsui Hark sur-cocaïné avec les flics, les latino et la triade sur le dos. Et pour pimenter un peu la partie, Chev repart avec le même handicape que dans le précédent puisqu’il est équipé cette fois d’une pompe artificielle dont il faut constamment recharger les accus soit en suçant des piles Duracell, en enfonçant son doigt dans un allume cigare, ou bien en s’infligeant des décharges électriques sous haute tension. À défaut il peut toujours accumuler de l’énergie statique en se frottant frénétiquement contre le chanteur de Linkin Park. Une fois encore Eve sa petite amie folle du cul aura son rôle à jouer sur le terrain d’un hippodrome où elle se fera tirer par son maître étalon en admirant la queue d’un cheval de course. Putain mais qu’est ce qu’ils ont fumer pour trouver des idées pareils ?! C’est pas possible !
Vous trouviez que la galerie de perso du 1er étaient déjà bien gratinés? Et bien c’est rien à côté du 2ème, on reprend les mêmes et on recommence en y ajoutant des psychopathes et des tarés de 1er rang tel qu’un tueur chicano tatoué de partout et armé jusqu’au dents qui s’amuse à découper des bridés à la machette pour en faire des sushi, un travelo atteint du syndrome de Tourette, une pute vietnamienne hystérique pleine d’IST, des danseuses aux seins siliconés qui se font exploser leurs implants mammaires, des syndiqués du cinéma porno qui dresse le piquet de grève sans préavis, des bikers black homosexuels qui viennent prêter main forte à Chev Chelios contre un ennemie commun. Bref, ça part de nouveau en vrille et comme toutes suite qui se respecte, c’est bigger and louder donc on retrouve les runnings gags du précédent avec beaucoup plus de délires visuels et sonore et surtout de violence. Quel kiff de voir Jason Statham complètement habité, courir comme un lévrier dans tous les sens en criant comme un allumé en serrant les poings et les dents pour fracasser des gens, taille des gangsters à la serpe avant de balancer leurs reste par les fenêtres, enfiler un fusil à pompe dans le cul d’un Carlito, affronter un chinois dans un combat de kaiju eiga genre Godzilla ou bien réaliser un hat trick en jouant au foot avec la tête de Verona. Putain de dieu, on avait encore jamais vu ça dans le monde du cinéma et l’acteur va même jusqu’à nous adresser un doigt d’honneur devant la caméra.
Jason Statham est littéralement en feu tout comme les réalisateurs qui persistent dans la veine expérimental de leur premier essai en abusant plus que de concert d’angle et de prise de vue totalement délirant, de parasitages sonores et visuels venant constamment perturber le déroulé des événements. C’est un enchevêtrement de séquences ultra testostéronés, de punchline et de nom d’oiseaux à la volée, de gunfight énervés et de concours de virilité. Mark Neveldine et Brian Taylor s’en carre de la bienséance Hollywoodienne tant que ça leur permet de montrer un florilège de morts et de séquences gore en développant autant de velléités créatives que de battement du coeur. Ils parviennent même à se renouveler en balançant des ogives de vulgarités dans un tintamarre électro tout bonnement assourdissant, comme s’ils avaient gardé les meilleures idées de côté pour insuffler un rythme beaucoup plus survolté que dans le premier avant de nous gratifier d’une fin complètement échevelé à la hauteur de son principal acteur. Va te faire foutre Chelios !
Si t'as atterri ici, c'est que toi aussi t'es un vrai dur à cuire qui aime les films de bonhommes. Alors si t’en a marre des féministes et des sitcoms romantiques de ménagères, rends-toi sur l’Écran Barge où tu ne trouveras que des vrais mecs qui portent leur baloches et règlent leurs comptes à l'ancienne en flinguant des hélicoptère avec des bagnoles. De la testostérone, de l'action, des fusillades, et des explosions ! !! !! AVEC DES PATATES PUTAIN !