"I can speack" ne change pas les normes du scénario classique d'une comédie dramatique coréenne, au début on fait connaissance avec les personnages, beaucoup d'humour, les acteurs sont vraiment excellents.
Le nouveau et droit fonctionnaire Park Mi Ae (Lee Je Hoon), fraîchement arrivé dans son nouveau poste à la préfecture, rencontre la bête noire Na Ok Boon (Na Moon-hee), le "goblin" de service qui vient à nouveau les assommer e plaintes diverses et futiles sur toutes les irrégularités qu'elle peut constater depuis 30 ans dans son quartier.
Le noyau du film ne se dévoile pas vraiment mais on est pris dans l'histoire qui prend forme peu à peu et où on commence à percevoir quelques drames dans la vie de chacun des personnages. On pense comprendre la ou les raisons que chacun a pour s'entraider, parce que ici chacun apporte à l'autre, c'est une évidence.
Arrive un événement qui chamboule tout et tout le monde et le film prend une autre dimension.
C'est là que le réalisateur gagne un point ou deux ; il a su traiter un sujet grave sans exagération, sur un ton vraiment Juste tout au long du film mais aussi très sérieusement. La violence est évidemment présente, palpable mais pas démonstrative par les gestes.
En y repensant, même à chaud, je trouve que la réalisation est très bien faite, elle dosée suffisamment pour nous faire passer un bon moment mais aussi pour faire passer un vrai message.