J’avoue honteusement avoir découvert pour la première fois les 3 lois de la robotique avec ce film. Ce qui explique sans doute pourquoi je l’avais apprécié, n’ayant pas encore lu le cycle des Robots du maître Asimov (manque que je suis en train de combler). Trois Lois pour garantir des robots sans danger, 3 Lois censées être imparables. Mais nulle programmation n’est parfaite. Certes, le film verse d’avantage dans l’action que dans la réflexion sur le thème de l’intelligence artificielle telle qu’elle apparaît dans le cycle des Robots, mais elle est néanmoins présente. Quand un robot préfère sauver Del Spooner (Will Smith) plutôt qu’une petite fille, il fait un choix de pure logique, ce qui démontre toute la difficulté de programmer les robots de façon à ce qu’ils agissent moralement. Sans compter la révélation finale, qui démontre que les Lois peuvent être réinterprétées, notamment lorsque les robots veulent nous aider malgré nous, en agissant selon ce qu’ils estiment être le mieux pour nous. Sans compter l’incontournable question, les robots ont-ils des sentiments ? Peuvent-ils rêver (de moutons électriques)?

Du côté du divertissement, le film s’en sort très bien. Quelques scènes d’actions prenantes, comme les robots sautant de camions prenant au piège Del Spooner ou l’affrontement entre anciens et nouveaux robots. Bien que parfois un peu too much comme dans le soulèvement, lorgnant carrément vers l’action. Will Smith incarne de manière convaincante et avec charisme un personnage tourmenté, personnage classique du héros seul contre tous dans une société non consciente de ses dérives. Le décor futuriste est plutôt sympathique et crédible. Assez proche de notre époque, il se démarque seulement par quelques petites touches de technologies futuristes. Le robot Sony est bien conçu et parvient à être attachant.

Sans égaler les livres dont il s’inspire, « I, robot » propose néanmoins une approche intéressante du sujet, et s’il préfère verser d’avantage dans le divertissement, c’est avec une certaine réussite par des scènes d’action réjouissantes et une histoire prenante.
Enlak
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le 10 août 2013

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le 10 août 2013

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