3 points pour le bon morceau de Drab Majesty : "Photograph"

Trois points pour le super morceau inédit de Drab Majesty : "Photograph" (éhontément sous mixé dans l'une des séquences soporifiques de ce film aphasique)

Zéro pour le reste.

Parce que, désolé, mais derrière le glow, il n'y a pas de propos.

Hormis une masturbation pseudo intellectuelle sur un questionnement trans-identitaire

ou aromantic ou pff...... que sais-je, ça n'a de toute façon, pas le moindre intérêt.

Car si je comprends les mal-être relatifs à l'egodystonie, le film n'y fait pas honneur.

L'incorporation bancale d'ornements conceptuels dysneylandesques décrédibilise à la fois toute teneur en fantastique et tout le sérieux dont devrait se nimber la problématique de l'indécision sexuelle qui en est une.

Car c'est une problématique psychologique et non pas une blague à la brillance malabar façon "sainte" wave auréolant quelque pennon de chevalerie de pacotille.

Des gens souffrent de ne pas savoir qui ils sont.

C'est une torture qui, si elle pouvait être transcrite à l'écran, serait un putain de cauchemar du même niveau traumatique que "Requiem for a dream".

Là, A24 a juste produit une nouvelle pompe à vide d'air autoasphyxiante

Autant directement s'auto-sucer, c'est moins nocif pour l'environnement.