M. Frammartino en est resté au vieux berger qui meurt auprès de l‘arbre comme élément de base de son scénario, comme dans Le quattro volte. Cependant, il aurait fallu y mettre un peu plus de vie pour bâtir un semblant de film : des dialogues, un récit, des personnages – au moins ça.
Or, il mise plutôt sur un parallélisme entre l’exploration d’une grotte et la lente agonie d’un vieux berger, avec des transitions soignées certes, des images recherchées (éclairage, cadre, photo) et une réflexion in fine sur la mort terrestre, mais rien d’assez profond pour combattre la radicale absence narrative.
Quelque chose d’expérimental quoi.