Alors c'est l'histoire d'une nana, bah elle est populaire parce qu'elle est influenceuse (et elle l'est dans la vraie vie, sur Tik Tok s'il vous plait), mais elle a ruiné son image parce qu'elle s'est fâchée en public contre son copain qui se tape tout ce qui ressemble plus ou moins à une fille, alors elle décide de prendre le gars qui OSE trouver notre société complètement décadente (espèce d'extrême va) pour en faire le beau gosse du lycée. Ca veut dire lui couper les cheveux et l'inviter à des soirées merdiques. Mais comme il sait faire du cheval, du karaté, des photos en noir et blanc où on voit que dalle, des crèpes aux champignons, immiter Francis Lalanne à la perfection et que sa mère est dead, bah elle trouve que, quand même, y'a un truc à faire avec lui, et lui, comme il la trouve bonne, bah il dirait pas non. Le pari est dévoilé, par la fausse copine de notre héroine, alors il boude, mais après ça va, parce que la nana a montré des photos aussi dégueulasses que les siennes en public, et qu'elle a renoncé au titre de bal de promo (qui équivaut dans ce film à la Coupe du Monde). Happy End, elle continue de faire ses vidéos en diagonales dégueulasses où elle se montre à ses fans qui adorent se lever à la même heure qu'elle, prendre de ses conseils de vie alors qu'elle a 16 piges, et lui demander quelle marque de dentifrice elle achète ; son mec a l'air de tout subir, sur son cheval à qui il montrerait bien son gros zizi ; la société Américaine va très bien. Elle est marrante, hein ?
Bon, y'a le proviseur, quand même, qui rigole justement de tout ça (il dit même "Ouaiiis allez, c'est ça, youpi" très ironiquement lors de la remise de la couronne), et qui raffraichit le tout. Pour le reste : des cases dans des cases dans des cases, et tout ça tourne pas bien rond. Je sais, c'était hautement prévisible. Mais cela m'informe de pourquoi je devrai payer 10 euros par mois pour Netflix, afin qu'ils puissent produire davantage de films comme ça ! Les mecs sont entrés en compétition dans le concours de qui sera le plus maléfiques avec la redevance audiovisuelle : pas sûr que le gagnant sera celui qu'on croit !