Okay, bon. Voilà quelques jours que l'algorithme Netflix a compris que je m'intéresse de plus en plus à la filmographie de Richard Curtis, ayant maté avec délice Coup de Foudre à Nothing Hill et Love Actually il y a quelques jours. Tardivement, je sais. Mais never too late !
Le pitch d'About Time a déjà quelque chose d"attirant ; À l'âge de 21 ans, Tim apprend de son père qu'il peut voyager dans le temps. Et c'est tout. Rien de plus, rien de moins.
Résumé surprenant venant d'un expert de la comédie sentimentale anglaise, me direz-vous, mais... Quelle réussite ! En tant que grand amateur de Science-Fiction, qu'est-ce que j'aime lorsqu'elle n'est qu'une simple suggestion sans aucun effet spécial dans un quotidien (extra)ordinaire !
Fable familiale aussi douce que touchante, About Time, c'est avant tout une réflexion sur la vie et notre fâcheuse volonté de vouloir remodeler les évènements de nos vies à notre sauce, alors qu'il suffit de pas grand chose pour comprendre que le bonheur n'est pas dans ce que l'on peut accomplir, mais dans ce que l'on accomplit (vous avez 4 heures, bon courage).
Un casting impeccable, 2 heures de tranches de vie qui passent à une vitesse déconcertante, quelques larmes de joie / mélancolie subtilement dosées, About Time est une réussite totale, surfant sur la même vague que Midnight in Paris, qui nous enchantent par la philosophie d'un propos aussi magique et simple qu'est : la vie est belle, profitons-en.