Le studio Ealing, alors racheté par la BBC, était voué à disparaitre en 1957, mais a pu sortir ce dernier film, avec Alec Guinness en tête d'affiche.
Ce dernier joue un capitaine de navire à la retraite, dont le paradoxe est qu'il souffrait du mal de mer, et que son son travail durant la Guerre, et la raison pour laquelle il fut décoré, est qu'il testait toutes sortes de médicaments ! Pour ne pas perdre la face, il décide, une fois revenu dans la vie civile, de s'occuper d'une station balnéaire mais tout le monde n'est pas de cet avis.
Dans ses mémoires, Alec Guinness est très critique contre le film, l'ayant fait uniquement par amitié pour son réalisateur, Charles Frend, et je le comprend en partie, car Barnacle Bill est plus un ensemble de petits sketches. Qui reprennent soit le passé du personnage principal, ou celui de six de ses ancêtres, tous joués par l'acteur !
Ce qui sont certainement les meilleurs moments de ce film, assez inégal en termes de rythme, qui reste bon enfant, la naïveté du personnage face à la vénalité des banques, et une réjouissante course de pédalos en guise de conclusion. Ça reste une jolie conclusion pour le studio Ealing, et quelque chose de mineur pour Alec Guinness.