Le génie Sergio Leone confirme avec Il Était une fois dans l'Ouest sa domination sur le genre...
Comment ne pas être stupéfait devant, entre autres, la scène d'introduction d'un quart d'heure de ce grand classique du western spaghetti ? L'atmosphère surréaliste, les gueules d'acteurs effarantes, la musique d'Enio Morricone, mythique, et la mise en scène innovante nous rapprochent encore un peu plus de la perfection...
La première moitié du film en particulier, fascine et captive comme jamais, et du coup, impossible de décrocher... Et seules quelques petites longueurs durant la seconde pourront éventuellement se faire ressentir. Quelques notes d'humour, grâce à des dialogues aux petits oignons, seront également de la partie.
Le mythe du cowboy solitaire atteint ici son paroxysme à partir d'un scénario très bien ficelé (sans mauvais jeu de mots) où l'émotion et la force, tant dans la tuerie d'ouverture que dans la révélation des motivations de l'anti-héros, nous prennent à la gorge...
Mentions spéciales aux deux grandes stars de l'époque : Henri Fonda et son regard bleu azur magnétique, mais surtout Claudia Cardinale, la plus belle femme de l'histoire de l'humanité l'espace de ce long-métrage... Ah ces yeux revolvers ! Mama mia !