Il était une fois dans l'Ouest est un immense film sans cesse en suspension: dans sa mise en scène, dans son intrigue, dans ses éllipses, dans ses artifices comme dans sa vérité dévoilée au dernier instant , dans l'attente d'un monde nouveau qui se précipite à la vitesse d'un train en marche vers ces terres qui désormais appartiennent à la légende.
Film brillant dans sa construction, claque esthétique violente, acteurs ayant une présence qui donne le frisson, musique obsédante et incarnation de ses protagonistes dont la dernière note s'éteint en même temps que leur dernier souffle.
Un film où tout se transmet par l'image ou à travers les regards.
Et quand le film se décide à l'ouvrir, c'est pour nous servir des dialogues comme Cheyenne aime son café: chauds, forts et bons.
Reste peut-être cette histoire de main aux fesses qui peut déranger dans un monde ou les hashtags vengeurs font des bruits de balles parfois, mais faites comme si ce n’était rien...