Dans les limbes opiacés de la mémoire se diffracte la mélancolie d’une vie de gangster. Testament crépusculaire d’une Amérique désenchantée.
Un film monumental et sublime à la forme maîtrisée en tous points. Une œuvre elliptique qui traverse les époques sans chronologie mais avec une virtuosité de mise en scène où les transitions, les passerelles entre les époques sont extraordinaires. Ainsi, sons, images intercalaires , détails des décors, personnages dont le vieillissement n’est jamais caricatural. Comme à la lisière du rêve et du souvenir, le temps se dilate et nous plonge dans des flashbacks. La mélancolie est permanente.