Le film s'ouvre sur une citation de Mao annonçant d'emblée la couleur, rouge. Mais comme d'habitude avec Leone, qui à l'origine ne voulait pas faire ce film, j'ai eu l'impression d'avoir été témoin d'une magnifique fresque à travers le temps, avec des personnages hauts en couleurs, et la sublime bande-son de Ennio Morricone accompagnant de somptueux visuels. Avec ceci, des dialogues visant toujours juste et une entrée de personnage digne des plus grandes avec l'arrivée de notre révolutionnaire John à moto.
Nos deux protagonistes, que tout semblent séparer au premier regard, et faisant presque office du Bon, de la Brute et du Truand à eux deux seulement, vont finalement se retrouver côte à côte et apprendre l'un de l'autre au centre d'une révolution saisissante, traitée pourtant de manière cynique.
Avec un ryhtme parfaitement maîtrisé entre l’humour et l’action, et un superbe jeux d’acteur, Il était une fois la révolution, ou A Fistful of Dynamite, ou encore Giù la testa, est explosif et à ne pas négliger !
"- What about me?
- Duck, you sucker!"