"Et pour les riches tu chantes !"
Une fresque épique sur la liberté...
Juan l'avide, devient révolutionnaire malgré lui en rencontrant John le romantique, Leone nous décrit ici le parcours initiatique d'un moins que rien sur le chemin de l'accomplissement personnel, subtilement illustré lors de la prise de la banque de Mesa Verde.
Ici point de grande destinée léninienne ou robespierrienne, l'occasion faisant le laron, c'est à travers sa course à l'argent facile que Juan va devenir la figure de proue d'une partie de la révolte mexicaine, offrant à John une sorte de rédemption quand à sa propre existence.
Je ne jetterai rien de ce film, tant les acteurs sont charismatiques, tant les dialogues sont cinglants, tant la mise en scéne est ingénieuse, tant la musique est envoutante. ( à noter que Leone a eu quelques soucis lors du montage du film )