Nous sommes le 6 juin 1944, c’est le débarquement en Normandie ! La compagnie des Rangers guidée par le capitaine Miller (Tom Hanks) mène un combat est acharné pour prendre Omaha Beach. En parallèle, aux Etats Unis, dans le centre de rédaction des lettres de condoléances pour les soldats morts pour la Patrie, on découvre que 3 lettres vont partir, à destination de la même mère, lui annonçant la mort de ses 3 fils. On découvre qu’un 4e a été parachuté en Normandie. L’Etat-major décide alors de tout tenter pour sauver le soldat Ryan et de le ramener chez lui.
On dépêche donc le Capitaine Muller et quelques hommes pour cette mission.
Les 30 premières minutes du film : le débarquement :
Des soldats tremblent, vomissent,… dans tout cet amas d’uniformes, on aperçoit la bouille de Tom Hanks. 15 images défilent à la seconde, pour montrer le carnage de la plage. Du sang, des globules, des jambes arrachées,… Tout volette dans tous les sens, et on passe d’une personne à l’autre pendant 20 minutes, le temps qu’il se fasse tuer… ou qu’il arrive à se cacher ! (à part pour le pauvre type qui essaye de maintenir ses boyaux devant la caméra pendant 15 secondes !)
Tom Hanks et son équipe arrivent enfin à prendre d’assaut le bunker, et à rétablir la situation.
Il reste 2h de film : la randonnée :
Il faut sauver le Soldat Ryan... A l’annonce de cette mission, on peut se dire : « mais ça ne fait aucun sens ? Pourquoi lui ? Pourquoi risquer la vie d'une compagnie…
Le soldat Ryan lui-même le dira : Mais ça n’a aucun sens » !
La question se pose donc : doit-on abandonner des civils, renoncer à aider d’autres compagnies, perdre des soldats et amis… pour un seul homme ?
On comprend rapidement que le soldat Ryan n’est qu’un prête nom pour faire découvrir au spectateur la psychologie du soldat devant un ordre pas forcément compréhensible, pour lui montrer qu’en fin de compte, ça n’est pas Ryan le héros, loin de là, que ça n’est pas son histoire, mais celle d’une compagnie. Histoire d’une compagnie confrontée au droit de vie et de mort des êtres humains, à la question de la désobéissance militaire, et à bon nombre d’états d’âmes qu’il est intéressant de découvrir.
Ça n’est que quand on voit apparaitre Matt Damon dans les 20 dernières minutes de film qu’on se dit : ah mais oui, c’est vrai, le soldat Ryan. Du reste, on ne doit l’apercevoir qu’une minute trente à tout casser, histoire d'en rajouter une couche sur le sujet principal du film.
La scène du dernier combat est superbe ! L’impuissance de certains, le courage des autres… Un contre pied assez badass contre certains films de guerre américain où tous les soldats sont beaux, forts et gagnent tout sans transpirer !