Je m'attendais à voir un "feel good movie" sur le thème gay-friendly. Alors que le thème sous-jacent est celui des migrants.
Dolorès va prendre sous son aile une veuve cinquantenaire tout en faisant son travail de chercher des endroits gay-friendly pour son guide touristique, le scénario est alors bouleversé car devant le manque de matière, elle s'intéresse aux habitants du coin. Ils jouent d'ailleurs leur propre rôle et racontent leur histoire de façon très naturelle. Ce n'est pas inintéressant, mais la réalisatrice au milieu de tout ça, nous colle des images de migrants qui débarquent sur la plage de façon onirique ou les collent devant un rideau pour qu'ils se présentent. Le film prend alors une dimension politique très discutable.
Quand la réalisatrice nous explique qu'elle a filmé un groupe de chasseurs de fantômes car les frontières entre les pays sont minces et que donc la frontière entre les vivants et les morts le sont aussi, elle va très loin. Non, je ne suis pas d'accord, on a pas besoin de ce genre de film.
La relation entre Irma qui reprend goût à la vie et Dolorès qui est un personnage assez fun, je veux bien, mais le côté pro-migrant du film m’agace profondément.