“ Des splendeurs de l’espérance à la misère des désillusions, le paraitre se fait scène d’une comédie humaine peuplée de fantoches. Brillant. Si Giannoli a pris quelques libertés avec l’œuvre de Balzac, il restitue une belle fresque de la « comédie humaine » , somptueuse et dense , bien mise en scène, tant dans son mode de narration que dans l’enchaînement de ses séquences décrivant une ascension flamboyante et une chute vertigineuse dans le petit monde Parisien cruel de la presse sous la Restauration. C’est une critique de la société de l’époque, un monde de faux-semblants où tout s’achète et se vend et il tend un miroir à notre époque actuelle des fake news, et autre presse à scandale où réputations se font et se défont…j’ai adoré les répliques parfois cinglantes sur ce féroce théâtre des vanités. Qui plus est, un excellent casting avec des personnages hauts en couleur, (Benjamin Voisin, qui incarne un délicat Lucien de Rubempré, la lumineuse Salomé Dewaels, Cécile de France…Même Depardieu a été "sobre".