Tout Est à Vendre
Sept ans après le déjà bien plombant Dog Days, le cinéaste autrichien Ulrich Seidl était de retour sur les écrans avec son nouveau film de fiction Import Export. Une fois encore le réalisateur va...
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le 14 mars 2022
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Le monde est petit, mais son trou du cul n'a pas de limites, ou la mondialisation post-URSS vue par Ulrich Seidl. A travers les trajectoires contraires de deux personnages entre l'Autriche et l'Ukraine, le réalisateur parle en fait de tout et de rien, et ne propose rien de linéaire. Sans se tenir à un propos global bien défini, il s'attache surtout à ses deux protagonistes en quête d'un avenir meilleur, et montre une misère financière et morale qui semble sans fond (les ghettos de gitans, l'hôpital gériatrique...).
Fuck la pudeur en tous cas, et tant mieux car ce qu'on voit dans Import export il est peu probable qu'on le voie ailleurs au cinéma. Rien de complaisant, juste une volonté de regarder la réalité en face sans l'embellir. Tout en laissant quand même l'espoir s'immiscer.
Le film accuse quelques baisses de rythme, c'est parfois lent mais pas tant que ça, donc inutile d'être effrayé par l'étiquette "art et essai" devant cet OVNI chaudement recommandable.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les meilleurs films de 2007, Quelques perles méconnues ou sous-estimées (moins de 500 notes sur SC) et Blu-Ray-thèque / Films
Créée
le 9 mai 2015
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