Wikipedia, le film !

Mouais.

Si je n'avais pas envie de développer, c'est le mot qui en ressortirait. J'ai franchement pas appris grand chose, le montage y était pour beaucoup.

Paradoxalement il y a trop et pas assez d'intervenants. Disons qu'il y en a trop car pour chaque film, il y a l'avis de trop le monde. Mais comme ça veut aller vite, bah c'est jamais développé, un mec sort une phrase et hop hop hop on passe au suivant, on n'a pas le temps ! Alors c'est très cool d'avoir Big John et Joe Dante mais bordel laissez les parler et développer leurs arguments et enlevez l'intervention de l'AVGN quoi.

Ensuite je vois pas la pertinence de choisir des films dans un ordre chronologique, choisis au pif (ou du moins j'ai pas capté pourquoi parler de tel film, et pas d'un autre). Du coup on n'a pas de relation entre les œuvres, juste des anecdotes que tu trouverais sur AlloCiné et l'avis de youtubers et d'acteurs qui n'ont pas joués dans ledit film sous font de synthwave.

Puis à part 20 sec au début ils ne parlent pas du contexte politique, socio-économique, du sida etc. Ça idéalise cette décennie et ça en fait une fausse image de ce qu'était les 80's (que je n'ai pas connu certes, mais même malgré ça j'ai senti qu'il y avait anguille sous roche).

Bref c'est un documentaire feignant, qui va dans la facilité, et c'est énervant. Surtout que j'ai revu Big John (le documentaire, pas le monsieur malheureusement) juste avant, qui n'est pas parfait certes mais a le mérite de laisser parler un mec, qui a la voix tremblante quand il parle de son pote Donald Pleasence qui lui manque, qui développe ses propos, qui prend le temps quoi. Une belle archive sincère quoi. Là ce In Search Of Darkness c'est juste un truc opportuniste. Genre le réalisateur a dû se dire : " Tiens ! En ce moment c'est le revival des 80's ! Je connais un pote qui fait de la synwave dans son garage, je tourne demain ! "

J'ai la désagréable impression que le docu n'essaie pas de nous instruire, mais juste de nous flatter et caresser dans le sens du poil.

Ne soyons pas des pigeons, et foutez la paix à Carpenter et Dante !