Récompensé du prix de l'interprétation féminine à Cannes, In the fade débarque dans nos salles. L'occasion de voir un film assez puissant...
Katja vit sa vie avec son mari Nuri et son fils Rocco. Et ils semblent tout ce qu'il y a de plus heureux. Et alors que Katja vient les rechercher un soir au bureau de son mari, elle découvre qu'un attentat à eu lieu. Rapidement, on lui confirme que les deux victimes sont son mari et son fils. La bataille juridique va commencer...
Le film se divise en 3 chapitres numérotés. La famille, La justice et La mer. La premiére partie se concentre ainsi sur les durs moments qui vont directement suivre l'attentat. La douleur de la mére, les difficultés à faire son deuil, et tout ce qui peut tourner autour de cette souffrance. La seconde, comme son nom l'indique, se tourne vers le procés et son résultat, la troisiéme sur ce qu'il se passe aprés celui-ci. Fort, le film montre clairement ce que peut-être cette justice qui frôle souvent la parodie, et s'y vautre souvent clairement. Une blague qui peut emmené aux pires extrêmité et qui n'aide finalement pas grand monde.
Si la mise en scéne s'éléve tout juste au dessus du niveau d'un téléfilm grâce à une caméra assez mobile, elle ne demeure pas transcendante et le film compte avant tout sur son sujet et ses acteurs (excellent d'ailleurs). Le tout colle assez bien et donne un résultat qui se montre assez fort émotionnellement, sans être tire-larme, et justement pessimiste sur ce monde et ses sociétés, tellement évolués qu'elles en oublient les humains. Un film intéressant, important, dont on zappera cependant le carton de fin, qui n'a rien à faire là...