Infection
20 Septembre 2013 - An 3 après Infection. Voilà trois ans que le virus s'est déclaré, provoquant d'abord des petits changements, légers soubresauts de publics et rumeurs diverses s'amplifiant...
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le 20 sept. 2013
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Non sérieux. Je trouve la première heure insupportable à tel point que j'ai hésité à arrêter mon visionnage. Nolan multiplie les règles sur l'Inception, nous bassine avec l'histoire d'amour de Cobb et nous perd avec toutes ses ramifications scientifiques et psychanalytiques. Et puis le film se prend trop au sérieux. Je suis pas dérangé qu'un film aille au bout de ses idées, en ne se réfugiant pas derrière l'ironie pour masquer sa médiocrité, mais là c'est emphatique, c'est grandiloquent, c'est pompeux bref c'est tout ce que vous voulez. Le jeu de Di Caprio par exemple. Alors j'adore l'acteur hein mais là, j'ai l'impression qu'il est au bord de l'implosion tragique en permanence. J'ai le sentiment qu'il a un peu le même jeu que dans Shutter Island (film sortie la même année). Mais justement, dans Shutter Island, il se prenait trop au sérieux mais c'était justifiable par sa folie, et les personnes autour de lui s'inquiétaient du fait qu'il prenait son "rôle" d'enquêteur trop à cœur. Là, les personnages autour de Cobb essaient tous d'être plus concentrés et tragiques que lui. Et puis la musique pompière de Hans Zimmer mais mon dieu, peut-on laisser le film respirer ou pas ? J'ai noté, vers 55 minutes à peu près, une scène qui m'a vraiment énervé. Ariane, dans le rêve de Cobb, découvre une chambre d'hôtel en désordre, avec des éclats de verre. Elle marche et découvre la femme de Cobb assis et déduit donc que Cobb a tué sa femme dans cet hôtel. Pendant les premières seconde de la scène, pas de musique et le moment fonctionne vraiment bien. Et puis au bout de 10 secondes (je n'exagère pas), TINTINTINTININITITIININININI. Seul le rêve dans Paris d'Ariane avec la distorsion et le chaos qu'elle crée sauve péniblement la première heure de la noyade.
Bref, voilà quelles étaient mes réflexions au bout d'une heure. Mais heureusement, quand la mission principale commence et qu'on rentre enfin dans les enchevêtrements de rêves, le film devient plus agréable. Il y a moins d'explications et on n'arrive quand même à suffisamment comprendre la logique du temps et de l'espace et on a ENFIN de l'action ( que je trouve bien filmé d'ailleurs). Après, j'ai un peu débranché mon cerveau fatigué de la première heure et beaucoup de subtilité m'ont échappé. Pourquoi ils ne peuvent pas se tuer dans les rêves sinon il tombe dans le coma ? J'en sais rien. Pourquoi ils se retrouvent à faire de l'infiltration dans la neige d'une base arctique pour pouvoir altérer le subconscient de Fischer ? Je m'en fous. Pourquoi il a crée l'Inception dans sa femme ou mis l'Inception dans l'esprit de sa femme enfin bref pourquoi l'Inception? J'ai arrêté de suivre leur histoire d'amour au bout de 10 minutes. Quoi qu'il en soit, la dernière heure arrive à créer une tension, un intérêt, qui m'a rendu le film sympathique. Même la musique d'Hans Zimmer provoque en moi un effet autre que l'agacement !
Et puis la dernière scène fait toujours de l'effet, c'est déjà ça.
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