ce popcorn-movie se regarde sans déplaisir mais reste assurément idiot pour une propagande de cette
Independence Day (1996) est l'archétype du blockbuster décérébré, la Série B ultra patriotique et pro-américaine par excellence, se complaisant à brosser dans le sens du poil les américains, devenant ici les véritables héros de cette attaque martienne sur notre planète. Au programme, on retrouve des personnages très stéréotypés, entre le héros (afro-américain grande gueule), les scientifiques intello, le Président des Etats-Unis ultra patriote qui n'hésite pas à prendre les commandes d'un avion de chasse, des soldats fiers de leur nation et qui n'ont peur de rien (normal, ils sont américains) sans oublier l'alcoolique de service qui pilote un avion de chasse et qui sauve les Etats-Unis en exterminant le vaisseau mère. Ajoutez à cela, un scénario grotesque et des répliques navrantes (décidément, l'humour n'a pas sa place dans ce film). Seuls les SFX de très bonnes qualités parviennent à nous sauver de l'ennui (le film reçu l'Oscar des Meilleurs Effets Visuels en 1997, ce qui est amplement justifié car même avec plus de dix ans d'ancienneté, les trucages restent de très bonne facture).
Bien évidemment, tout cela se déroule un 4 juillet, une date qui n'est pas innocente, loin de là, puisqu'il s'agit de la fête nationale américaine, à savoir, le "Jour de l'Indépendance" (d'où le titre du film). Roland Emmerich ne pouvait pas faire plus patriotique. Au final, ce popcorn-movie se regarde sans déplaisir mais reste assurément idiot pour une propagande de cette ampleur.
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