Une suite résolument tournée vers le second degré.

Indiana Jones se lance sur les traces de son père disparu alors qu’il s’apprêtait à faire une découverte de la plus haute importance : le Saint Graal. Sur sa route, il devra redoubler d’effort car il n’est pas le seul à le convoiter…


Troisième et dernier opus de la trilogie (avant qu’une énième suite insignifiante ne voit le jour près de 20 ans plus tard) et toujours réalisé par Steven Spielberg. Pour la première fois, Harrison Ford doit partager la tête d’affiche avec un acteur de renommée internationale, à savoir Sean Connery (qui incarne son père).


Cette suite est résolument tournée vers le second degré et s’avère être un vrai film d’aventure familial (contrairement aux précédents qui s’adressaient davantage aux adultes). Oubliez aussi le côté dark et anxiogène du précédent volet, tourné quasi exclusivement en studio, cette fois-ci, Spielberg ne refera pas la même "erreur" et ira jusqu’à tourner ses séquences en extérieur en Italie, en Allemagne et même en Jordanie.


Le film est mené tambours battants et cela commence dès la scène d’ouverture où l’on retrouve un Indiana Jones adolescent (superbement incarné par River Phoenix). Une séquence qui n’est pas sans rappeler celle du "train circus" apparu 6ans plus tôt dans Octopussy (1983). Le reste du film sera à l’image de ce prologue, une succession de scènes d’action et d’aventures, une course contre la montre où Indy doit une fois de plus se mesurer aux nazis qui eux aussi lorgnent sur l’objet mythique. Steven Spielberg recycle en quelque sorte ce qu’il avait déjà fait dans le premier film, en conviant une nouvelle fois les nazis et en faisant revenir au cœur de l’intrigue le Dr Marcus Brody (Denholm Elliott) & Sallah Faisel el-Kahir (John Rhys-Davies).


Si l’action est toujours au rendez-vous, on appréciera aussi l’humour parfaitement calibré et disséminé tout au long du film, notamment à travers la relation entre Indiana Jones et son père (on apprend notamment qu’ils ont partagé sans le savoir la même femme). Le duo Ford / Connery fonctionne à merveille et on prend un réel plaisir à les voir ensemble (on oublie totalement qu’ils ont seulement 12ans de différence).


(critique rédigée en 2008, réactualisée en 2023)


http://bit.ly/CinephileNostalGeekhttp://twitter.com/B_Renger


La franchise au complet :
Les Aventuriers de l'Arche Perdue (1981) ★★★☆
Indiana Jones et le Temple maudit (1984) ★★★★
Indiana Jones et la Dernière Croisade (1989) ★★★☆
Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal (2008) ★☆☆☆
Indiana Jones et le Cadran de la Destinée (2023) ★★☆☆

Créée

le 4 sept. 2012

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RENGER

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