1969. Aujourd’hui, c’est le jour de la lune. On l’a fait! On a marché sur la lune! Aujourd’hui c’est la fête, les astronautes défilent dans les rues de New York sous des confettis au couleurs du drapeau américain, entourés de Pom-Pom girls et d’un public déchaîné. C’est la fête, vous avez donc décidé d’inviter tout vos amis. Et de mettre de la musique à fond, pour danser! Vous mettez les Beatles, c’est la mode. Cette journée sera parfaite. Pas de travail, pas de stress, c’est la fête, quoi! Quand soudain, alors que la fête commençait à peine, on toque à la porte. Vous allez ouvrir et vous voyez votre voisin grincheux du dessus, habillé d’un débardeur et d’un caleçon long qui lui servent sans doute de pyjama, l’air hirsute et pas franchement content. Cet homme est un homme fatigué, un homme brisé par la mort d’un fils puis par un divorce, un homme qui ne comprend plus son époque, une époque où l’on marche sur la lune. Cet homme c’est Indiana Jones, et il vient vous demander de baisser le son.
Voilà pour le portrait du personnage au centre du nouveau film de James Mangold. On nous annonce que Indiana Jones et Le Cadran De La Destinée ne sera pas réalisé par Spielberg (aïe). Puis on nous apprend qu’il sera réalisé par James Mangold, réalisateur du Mans 66, du tres sympathique Knight and Day et de l’excellent Logan (ouf). Ce n’est pas vous spoiler que de vous rappeler que le début du film se passe durant la seconde guerre mondiale avec un Harrison Ford rajeuni (et, on en parle moins, mais un Mads Mikkelsen rajeuni aussi). Et bien, tout ce début est quasiment parfait même si on a un petit air de déjà vu (sûrement fait exprès) et des effets spéciaux pas toujours réussis (j’ai parfois eu l’impression que les décors étaient en carton). Mais ce début, bien qu’il soit très long fait en fait office d’introduction (pour notre plus grand plaisir) car on nous offre une deuxième séquence d’action tout simplement incroyable, avec la un réel air de renouveau, j’ai nommé: la course poursuite à cheval dans New York en plein défilé sous les confettis avec les Pom-Pom girls et le public déchaîné (il faut noter que Indy fait ça à 79 ans), une scène très belle, très visuelle.
Parlons un peu des acteurs qui accompagnent notre cher Harrison.
Tout d’abord il y a Phoebe Waller-Bridge, que tout le monde qualifie de « hautement insupportable » , la pauvre, son personnage est insupportable, je pense qu’elle n’est qu’une bonne interprète.
Puis tout le monde a crié contre le pauvre français Ethann Isidore, « rendez-nous Demi-Lune! » d’accord ce n’est pas Demi-Lune, mais je trouve qu’il fait très bien le job (et puis Demi-Lune à 52 ans aujourd’hui, on ne peut pas tout avoir dans la vie)
Et puis il y a Mads Mikkelsen, encore une fois il joue le méchant (ici un nazi) et encore une fois sa performance est parfaite, c’est à se demander pourquoi le mec n’a jamais eu d’Oscar (et surtout pourquoi il ne se lasse jamais de jouer le même rôle dans tout ses films).
Je suis sûr que beaucoup n’on pas apprécié la fin, je la trouve très bien, il y’a de l’action, de l’émotion et un Mikkelsen à mourir de rire.
Si je ne donne que la note de 8/10 c’est à cause des nombreuses incohérences et faux-raccords (j’en connais chez allociné qui vont se régaler) tout le long du film rendant certaines scènes presque incompréhensible, et c’est dommage.