𝐼𝑛𝑑𝑖𝑎𝑛𝑎 𝐽𝑜𝑛𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝐿𝑒 𝐶𝑎𝑑𝑟𝑎𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝐷𝑒𝑠𝑡𝑖𝑛𝑒𝑒 se présente comme un film d'aventure divertissant mais sans véritable éclat. Le récit suit une structure familière, avec des courses-poursuites, des énigmes à résoudre, et des méchants nazis en quête d'un artefact aux pouvoirs mystiques. Ce cinquième volet de la saga réussit à maintenir un certain rythme, surtout grâce à des moments de nostalgie et des scènes d'action qui rappellent les meilleurs éléments de la série. Cependant, malgré ces moments de plaisir, on ne peut s'empêcher de ressentir une certaine fatigue, notamment avec Harrison Ford, qui, bien que toujours charismatique, peine à retrouver l'énergie nécessaire pour porter un tel rôle d'aventurier intrépide.
Ce qui frappe dans 𝐿𝑒 𝐶𝑎𝑑𝑟𝑎𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝐷𝑒𝑠𝑡𝑖𝑛𝑒𝑒, c'est la surabondance d'effets numériques, parfois trop envahissants, qui enlèvent de la magie aux séquences d'action. Là où les premiers volets de la saga brillaient par une mise en scène claire et percutante, ici, les scènes semblent parfois floues et mal chorégraphiées, surtout lors des courses-poursuites et combats. James Mangold, qui reprend le flambeau de Spielberg, n'arrive pas à reproduire l'intensité et la fluidité des scènes d'action des précédents films. On se retrouve souvent avec des scènes encombrées d'effets spéciaux, sans le sens de l'émerveillement et de l'aventure pure qui faisait le succès des premiers volets.