« Indiana Jones et le temple maudit » est le deuxième film de la saga, mais ce que tout le monde ne sait pas, c’est qu’il s’agit d’un préquelle. D’ailleurs, si on ne tombe pas sur l’info, on aura beaucoup de mal à le deviner en le visionnant. Plus drôle que son grand frère, mais un peu moins inspiré, et surtout beaucoup moins crédible, il reste toutefois très divertissant et satisfaisant, grâce à des effets spéciaux réussis, une action effrénée, et de nombreuses séquences cultes.
Ce film m’a beaucoup marqué enfant, surtout le passage du sacrifice humain, lorsque le prêtre arrache le cœur du pauvre homme. Sans doute étais-je trop jeune pour voir ça. En tout cas, lorsque je le revois aujourd’hui, je trouve que ce passage est le plus risible et le plus idiot de toute la saga.
L’aspect fantastique est trop présent ici, et gâche un petit peu l’aura et l’âme de cet univers. Plus grave encore, on relève quelques incohérences. En effet, dans « Les aventuriers de l’Arche perdue » Indiana dit ne pas croire au paranormal, pourtant dans « Le Temple maudit », il se fait posséder par un rituel occulte et devient l’esclave d’une poupée vaudou, alors s’il n’est pas convaincu après cela je ne comprends plus…
Pas de Marion ici, place à la nouvelle romance avec Willie Scott, une diva complètement délurée, et parfois un peu agaçante. Les nouveautés sont bienvenues. Il s’avère qu’Indiana a déjà vécu son lot d’aventure, il avait même quelques alliés, à commencer par le petit Demi-Lune. Les spectateurs auraient préféré, je crois, découvrir les raisons de leurs rencontres (même si elles sont déjà rapidement évoquées). C’est le cas aussi avec le serveur de l’introduction, un ami d’Indiana dont on ignore tout, et dont l’utilité se résume au simple fait de mourir.
En ce qui concerne l’intrigue, Indiana est parachuté en Inde, où il vient en aide à des villageois désespérés, persécutés par un étrange culte mystique. Au programme, on retrouve des pièges dans des temples, des insectes et des créatures répugnantes, ainsi que des antagonistes mémorables. Cette fois-ci, Indiana se battra pour libérer des enfants de l’esclavagisme.
J’aime beaucoup ce film, je dirais même que c’est celui de la saga qui m’a le plus marqué, et pourtant, je reconnais qu’il n’est pas tout à fait de qualité égale avec le premier ni le troisième d’ailleurs.