Le gros succès de "Raiders of the Lost Ark" n'allait pas rester sans suite ! On retrouve donc Indiana Jones, pour ce qui est en réalité un préquel, se déroulant un an avant le premier volet. L'aventurier archéologue se retrouve suite à une série de péripéties en Inde, secondé par un enfant et une chanteuse de cabaret, à la recherche de pierres sacrées volées par un sinistre culte.
"Indiana Jones and the Temple of Doom" reçut un accueil mitigé à l'époque, en raison de sa noirceur : plus violent, plus sanglant, et montrant davantage de souffrance et de magie noire (le film est d'ailleurs à l'origine de la création de la classification PG-13 aux USA). Toutefois, ces éléments permettent de le démarquer du premier volet, et de rendre menaçants des méchants qui ne le seraient pas sinon (au contraire des nazis du premier opus, dont le seul concept les rend inquiétant). Certes, le scénario contient quelques facilités et beaucoup d’âneries culturelles (on y mélange religion hindoue, culte vaudou, sacrifices aztèques, et on en passe), certes Kate Capshaw est assez crispante en side-kick féminin peu utile et agaçante. Mais il s'agit tout de même d'un divertissement de grande qualité, mêlant humour et action à un rythme effréné et surtout avec inventivité. Harrison Ford est toujours très à l'aise dans ce rôle de baroudeur issu d'un croisement entre James Bond et Han Solo. Et John Williams fait toujours des merveilles à la BO. Du divertissement de choix.