Indiana Jones et le Temple maudit
Avec Indiana Jones et le temple maudit, on repart pour une aventure en compagnie d'Harrisson Ford sur fond d'Inde et de culte de divinité. Sorti trois ans après son prédécesseur, cet épisode est pour moi moins réussi. La première scène, d'abord, est un peu grotesque. Notre héros rencontre des "mafieux" asiatiques et forcément, tout dérape. Je ne critiquerais pas aujourd'hui l'adresse d'Indiana, qui parvient à embrocher un homme avec une brochette... Je développerais plutôt ceci : pourquoi, mais alors pourquoi a-t-il décidé d'embarquer cette cruche blonde avec lui ? Durant tout le film, elle ne cessera de hurler, de se plaindre, de geindre... Quand le personnage de Marion dans le premier était vraiment charmant, j'ai n'ai eu qu'une envie avec Willie... lui donner une bonne claque, et le voir partir. Kate Capshaw, malgré sa grande beauté, n'est pas une actrice très douée (ou c'est le mauvais rôle pour l'exprimer peut être...) et ne parvient à insuffler aucun charisme au personnage, à part peut être la scène de séduction avec Indy, dans le palais indien (5 minutes elle avait dit.). A l'opposé, le jeune garçon jouant Demi Lune, Jonathan Ke Quan est adorable, et comble quelque peu l'absence de Marion dans cet opus. L'alchimie entre lui et Indiana Jones est très bonne. Concernant l'histoire, l'intrigue est vraiment plus sombre, notamment la scène culte où un homme se fait arracher le cœur, assez marquante. L'humour est toujours présent, mais fait un peu moins mouche que dans le premier, surtout parce qu'il repose beaucoup sur le personnage de Willie, que je n'ai décidément pas du tout apprécié. En bref, un film d'action très sympathique, qui aurait sans doute vu sa note remontée d'une étoile, s'il n'avait pas souffert de la comparaison avec Les aventuriers de l'arche perdue.