Infection
5.4
Infection

Film de Masayuki Ochiai (2004)

Et pour terminer ma soirée, rien de tel qu'un petit film d'épouvante asiatique. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre. Le titre laissait présager quelque chose de sympa surtout par rapport à l'orgine. Mais en fait non. Pas vraiment.

Alors en fait, les auteurs vont un peu dans tous les sens, le cul assis entre au moins 5 ou 6 chaises. Un film de fantôme? un film de zombie? un film de monstre? un film de fou où tout se passe dans la tête d'un personnage? Le réalisateur se permet de ne jamais vraiment choisir, car quand il sélectionne enfin un genre dans les 10 dernières minutes, il ajoute très vite un plan de fin supplémentaire d'un autre genre, histoire de vraiment faire chier le spectateur.

Heureusement il y a un petit côté Z malgré lui. Car le film, malgré qu'il se prenne bel et bien au sérieux, ne pourra que faire rire par la stupidité et le manque de cohérence de l'histoire et des actions des personnages.

L'exemple le plus simple: dès le début les médecins se disent débordés. Bon c'est vrai qu'on dirait qu'il n'y a que 3 docteurs et 4 infirmières dans tout le bâtiment (même pour un week end ça me semble peu au fait)... mais il faut savoir aussi qu'on ne voit que 2 couloirs, 4 chambres, et 5 patients... Alors si ça c'est être débordé au point de ne plus accepter un nouveau patient (surtout que dans les chambres il y a toujours au moins un lit vide). De même, un autre truc rigolo, c'est que, dès le corps reçu, tout le monde sait que c'est dangereusement contagieux... comment ils le savent, je ne sais pas, puisqu'à ce stade il n'y a qu'une victime! Enfin le truc le plus drôle c'est qu'ils ne veulent pas révéler l'épidémie afin de pouvoir s'approprier le succès d'avoir trouvé eux même le vaccin. Sauf qu'en fait, ils font tout sauf chercher un vaccin. C'est à dire que les cadavres finissent par s'accumuler mystérieusement et en plus d'autres disparaissent, donnant ainsi l'idée aux survivants de chercher les disparus... Alors quand un personnage finit par dire: ok on se donne encore une heure avant d'alerter les autorités, sachant qu'ils n'ont toujours aps fait le moindre prélèvement...

Désolé je n'ai pas pu m'empêcher de spoiler tout ça. Mais c'est pas grave. Au moins vous savez à quoi vous en tenir. Et ça reste un nanar agréable à regarder. Donc en fait, ces descriptions devraient vous motiver à trouver ce film. Même si ce n'est pas un must dans le genre.

Bref: un film nippon qui fera sourire les gens avides de mauvais films dans le sens de faire rire sans le faire exprès.
Fatpooper
5
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le 17 juin 2012

Critique lue 538 fois

4 j'aime

Fatpooper

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