We all climb towards heaven. We all fall towards hell.
En France, on a eu l’honneur en 2002 de découvrir un des plus grands thrillers de l’histoire du cinéma, Infernal Affairs. Evidemment, dans sa grande mansuétude, TFM oublia de distribuer les 2 autres volets de la trilogie.
Prequel du premier opus, Infernal Affairs II revient aux origines du chassé-croisé de nos deux protagonistes et explique pourquoi Lau va chez les policiers et Yan chez les truands. Et bien en a pris les deux scénaristes, Felix Chong et Alan Mak. Infernal Affairs II marche d’autant mieux que le destin des deux héros est déjà connu. Le film n’en est que plus fort, plus poignant et supérieur à l’excellent premier opus. Le quatuor principal est magistral, avec une petite préférence pour Shawn Yue, ahurissant. Le film est construit sur trois actes, tout aussi forts les uns que les autres, part dans plein de directions sans jamais perdre son spectateur et son intrigue, les dialogues sont taillés au cordeau et la musique est excellente. Très différent de son aîné, mais aussi très proche dans l’esprit, le tout dure moins de deux heures, mais parvient à créer une véritable mythologie, grâce à des personnages parfaitement iconisés par le duo magique Andrew Lau & Alan Mak.
Infernal Affairs II est la digne seconde partie d’une trilogie ambitieuse et magnifique, qui n’a rien à envier à ses homologues américains. C’est même le contraire.