The Purge
Le sujet est des plus classiques, mais il pouvait donner lieu à quelque chose de sympathique, avec l'illusion du terrorisme utopiste qu'il charrie, de cette purge pour le bien de l'humanité. Et Ron...
le 11 nov. 2016
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Putain de bordel de merde -je commencerai comme ça-
Cette critique s'adresse aux personnes qui ont lu le livre, parce que concrètement, je vais surtout me positionner sur cette fin chiée du monde des Bisounours.
Pour rappel : dans le livre, le professeur arrive dans cet espèce de château sous-marin dans l'espoir d'arrêter la propagation avant qu'elle ne commence. Devancé par Sienna, il se rend compte que le plastique qui gardait le poison est déchiré, il faut alors empêcher quiconque de sortir, ce qu'il ne parvient pas à faire car la belle blonde (brune dans le film) réussit à sortir, anéantissant tout espoir de contenir le virus. S'ensuit la découverte d'une programmation de concerts datée d'une semaine et financée par Zobrist le milliardaire. Langdon fait vite le lien : le poison est lâché, c'est sûr, et ce depuis une semaine. Sienna lui avoue ensuite qu'il s'agit d'un trucchouettechose qui modifie les cellules de chaipastroquoi et rends les gens stériles, ce qui aura pour but de réduire considérablement la population dans les années à venir.
En soi, une fin beaucoup plus intelligente que celle du film.
J'ai l'impression que cette issue, déjà prévisible (qu'ils ont quand même essayé de tourner en suspens -j'ai la caisse contenant le visus -oh non, je ne l'ai plus ! -si, c'est bon -ah non merde- ah ça y est, s'est-elle ouverte ?) EH BAH NON CONNASSE, PARCE QUE C'EST UN PUTAIN DE FILM AMÉRICAIN, où tout fini bien et où tout est rose -lançage de fleurs parfumées-
Le livre, déjà hyper long et répétitif apportait au moins cette petite surprise de fin. Whoa, pour une fois, le professeur n'avait pas atteint son but. Et putain ! Fallait surtout pas changer les bonnes habitudes des précédents films, se serait trop con, hein. Trop peur de choquer le public américain bercé par les happy ends et les histoires sur la survie de l'humanité, le réalisateur a préféré brosser un énième portrait de Langdon en sauveur du monde. Et c'est d'autant plus con que cette idée d'humanité était le thème du livre, et non pas cette espèce de chasse à la mémoire doublée d'une visite touristique dans Florence.
Dan Brown avait bien développé cette question qui fâche : sommes-nous trop nombreux sur Terre ? Que se passera-t-il dans des années quand les ressources seront insuffisantes et que les gens se battront pour survivre ? Je suis malmenée, affligée, outrée par cette fin digne d'une interview de politicien. "Surtout les gars, on ne se positionne pas hein, il faut que les gens aiment la fin, qu'ils soient rassurés de la menace écartée, hein. On ne fait pas les cons les gars, ça doit se finir comme s'il ne s'était rien passé." Nan, t'as raison, ne choquons personne, ce s'rait trop bêêêête.
Va chier Ron Howard, putain, va chier.
Créée
le 14 janv. 2017
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