Premier direct-to-video de Van Damme, le film est un désastre. Encore à l'époque "drogue", l'acteur belge cabotine au maximum, joue la carte de l'humour lourd l'air ahuri pendant tout le film, combattant péniblement les quelques figurants qui plombent ce film plus qu'inégal. L'histoire était pourtant sympathique, une vraie histoire de vengeance dans un western moderne, proche de Dernier Recours. Mais dès le début du film, quand Van Damme discute avec son ami imaginaire (le génial Danny Trejo), on comprend que le trip ne prendra pas...
Filmé avec les pieds, à la lumière quelconque et à la musique rappelant les premiers Carpenter (rires), Inferno commence mal. Les scènes d'action sont aussi risibles que les lignes de dialogues d'acteurs has-been sans charisme qui essaient en vain de se rattraper cinématographiquement parlant : Pat Morita, Larry Drake méconnaissable ou encore Vincent Schiavelli. Quant à JCVD, il énerve du début à la fin de par son rôle aussi crédible qu'un balai-brosse et par ses quelques coups de poings mal chorégraphiés, continuant à montrer ses fesses et à sauter un peu partout horizontalement.