Inglorious Basterds c'est un gros gateau au platre qu'il faut accepter de mastiquer avec courage pour dénicher les pépites de chocolat.
Et malgré le coté Grindhouse un peu épais, il y en a, des pépites.
Christoph Waltz, deja, magnifique en gradé nazi mi-esthète mi-vicelard. Brad Pitt ensuite en Aldo the Apache ("Pronto") et sa traine de seconds couteaux forts en gueule qui tiennent autant des 7 mercenaires que des tontons flingueurs.
Il y a aussi quelques scènes vraiment intenses et réussies comme la toute première, ou l'officier allemand cuisine un paysan français soupçonné d'héberger des juifs, ou la confrontation entre le petit commando infiltré et une bande de soldats allemands dans un sous-sol de taverne.
Et puis, il y a le reste. Foutraque. Un peu lent. Un peu long. Pas toujours inspiré (comme Mélanie Laurent pas convaincante du tout) et carrément dispensable.
Les bons moments justifient le prix du ticket mais on sort de la salle un peu déçu.