Ce film m'a rendu ouf
Rien a sauvé, c'est complètement raté...
Je l'ai vu lors de sa sortie en salle donc je vais essayer de (péniblement) me remémorer 2 ou 3 trucs qui m'avaient donner envie de pleurer à l'époque.
Bon déjà faut que les Américains arrêtent avec la 2ème guerre mondiale vue du côté du vieux continent, ils n'y comprendront jamais rien, et nous on se retrouve face à des représentations qui hésitent entre le cliché et le contre sens. Bref...
Pour en revenir à Tarantino, et à son film foireux ; je n'ai rien contre le détournement, le rire partout, pas de sujet tabou, tout ça tout ça, mais là c'est juste ridicule, la musique country au milieu de la fôret de Rembouillet... je suis désolé Quentin, mais non, ça va pas être possible !
Je crois qu'en fait ça rejoint ce que je disais avant sur les Américains : le mash-up de films de genre qui fonde le style Tarantino ne peut pas fonctionner pour nous ici puisqu'il incorpore notre univers, notre Histoire, nos références avec les trucs improbables qui le font tripper lui.
Oui au Mélo/Kung-Fu dans le désert du Nouveau Mexique! C'est exotique. Mais là tout ça est beaucoup trop proche de nous.
Enfin, le véritable drame dans ce film reste le casting !!!!!!!!! Encore une fois, ça doit venir du côté ricain du gars qui captait pas ce que les nanas racontaient en français, je sais pas...
Non mais sérieux, les castings de Tarantino sont toujours oufs d'habitude, des gueules incroyables qui impriment la pellicule et emportent le morceau avec les dialogues décalés caractéristiques du mec.
Mais là il a choisi les filles les plus fadasses de l'univers, Mélanie Laurent et Diane Kruger... ça fait très très mal. Elles sont trop mimi, trop girl next door pour du Tarantino. Et vraiment pas sexuées une minute. Ni drôles. Ni freak. Elles sont juste rien lol.
Après les nanas hallucinantes de Death Proof, c'est dur de souffrir la comparaison.
Seul le très bon Christoph Waltz m'a sauvé du suicide au pop-corn Baff. Les seules scènes intéressantes sont les siennes.
Je suis un inconditionnel de Tarantino. Je vais donc m'efforcer d'oublier ce navet, et me replonger dans Jackie Brown.